OBERLIN Jérémie-Jacques - [1735 - 1551]

Jérémie-Jacques Oberlin vit le jour à Strasbourg. Dirigé dans ses études par son père, instituteur au gymnase de Strasbourg, il le suppléa dès l'âge de 20 ans, et trouve encore le loisir d'obtenir son doctorat en philosophie et d'étudier la théologie. Oberlin s'attache surtout à la critique du texte sacré, et, pour ainsi dire, à l'exégèse des Livres Saints. La place de conservateur adjoint de la bibliothèque de l'université qui lui est donnée en 1764, le cours public de langue latine qu'il est autorisé à ouvrir la même année, sa nomination à la chaire de son père en 1770, et ensuite à celle de professeur adjoint d'éloquence latine à l'Académie, ne l'empêchèrent pas de faire des cours publics d'archéologie, de géographie ancienne et autres dans les domaines les plus divers. C'est lui qui a crée des sortes de Manuels élémentaires, qui furent adoptés dans beaucoup d'écoles en Allemagne. Il devient professeur extraordinaire, à l'université en 1778, est nommé à la chaire de logique et de métaphysique, en 1782, est chargé de la direction du gymnase, en 1787. Membre de l'administration départementale du Bas-Rhin, en 1793, il subit, cette même année, une détention de trois mois, est interné à Metz et revient à Strasbourg après le 9 thermidor. L'institut, lors de sa création, le nomme membre correspondant. Oberlin mourut à Strasbourg, en 1806.

OBERLIN Jean-Frédéric - [1740 - 1826]

C'est à Strasbourg qu'est né de Jean-Frédéric Oberlin, frère Jérémie-Jacques. Il est pasteur à Waldersbach au Ban-de-la-Roche, de 1767 à sa mort en 1826. Il s'est rangé au nombre des bienfaiteurs de l'humanité, en instruisant sa paroisse, l'une des plus incultes des Vosges. Il peut être considéré comme l'un des plus importants pionniers des écoles maternelles et de jardins d'enfants.