S É L E S T A T

Église Sainte-Foy
Église Saint-Georges

 

La ville de Sélestat (Schlestadt) fut bâtie sur l'emplacement d'Elsebus, que détruisit Attila. Plus tard, elle apparaît d'abord comme une résidence royale mérovingienne, puis carolingienne. Elle appartient, dès la fin du XIe siècle, à la famille des Hohenstaufen. Friedrich II (Frédéric) fait entourer la ville de remparts et réglemente l'administration municipale. On y inventa, au XIIIème siècle, l'art de vernir la poterie. Avec Rudolf (Rodolphe) de Hasbourg, Schlestadt devient ville libre impériale. Elle fait partie, en 1354, de la Décapole et, en 1473, de la Basse Union, ligue dirigée contre les progrès des Bourguignons sur le Rhin. La ville est le siège, entre 1441 et 1525, de la première école humaniste d'Allemagne du Sud : le recteur Dringenberg réorganise l'école latine; entre autres Jérôme Gebwiller, Jacques Wimpheling, Martin Bucer étudient ou enseignent à Sélestat. Le plus célèbre des membres de cette école est Beatus Rhenanus. La ville est touchée par le protestantisme, mais s'en détourne assez vite, après la guerre des Paysans ou Rustauds, qui avait enflamé toute la basse-Allemagne, au XVIème siècle, contre les seigneurs et les monastères. Pendant la guerre de Trente Ans, Sélestat est assiégée par les troupes suédoises et obligée de capituler. Le traité de Westphalie laisse la ville à la France. Le roi Louis XIV la fait fortifier par Vauban. Les Allemands l'ont occupée à plusieurs reprises, jusqu'à sa libération définitive en 1945.

Sélestat sur le net

 

http://www.semantic.fr/bibhum/ - Les Amis de la Bibliothèque Humaniste de Sélestat

http://perso.wanadoo.fr/mediatheque.selestat/pageacc.htm - La Médiathèque de Sélestat

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